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Ahmad est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui loue Dieu plus que d'autres.
Quelle que soit la signification du mot « consolateur », nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu'un allait venir pour compléter sa mission.
Examinons à présent, dans le contexte de la Bible, si ce consolateur convient au personnage du Prophète Muhammad [PBSL] :
1. « Un autre consolateur »
Donc plusieurs consolateurs étaient déjà venus et il y en avait un qui devait encore venir.
2. « Afin qu'il demeure éternellement avec vous »
Étant donné que le besoin pour un autre de venir après lui n'existait plus et qu'il serait le sceau de tous les Prophètes. Son enseignement demeurera pour toujours et restera intact. En effet, le Coran et tous ses enseignements demeurent comme ils l'étaient il y a 1400 ans.
3. « II convaincra le monde en ce qui concerne le péché» (Jean, 16:8)
Tous les autres Prophètes, y compris Abraham, Moïse, David et Salomon corrigeaient leurs voisins et leur peuple pour leurs péchés, mais pas le monde comme l'a fait Muhammad [PBSL]. Il n'extirpa pas seulement l'idolâtrie en Arabie dans une période de 23 ans, mais envoya aussi des émissaires à Héraclius, aux souverains des empires de Perse et de Rome, au Négus, le roi d'Ethiopie et à Muqauqis, le gouverneur d'Egypte.
Il réprimandait les chrétiens pour avoir divisé l'unité de Dieu en trinité, pour avoir élevé Jésus à fils de Dieu et ensuite à Dieu Lui-Même.
C'est lui qui condamna les juifs et les chrétiens pour avoir corrompu leurs Écritures, pour avoir contesté la primogéniture d'Ismaël [PBSL] et c'est lui qui a blanchi tous les Prophètes des imputations d'adultère, inceste, viol et idolâtrie.
4. « Le prince de ce monde est jugé» (Jean, 16:11).
Il s'agit ici de Satan comme c'est expliqué dans Jean (12:31) et (14:30). Le Prophète Muhammad [PBSL] est donc venu pour corriger le monde et avertir l'homme du jugement.
5. « L'Esprit de vérité» (Jean, 16:13).
Depuis son enfance le Prophète Muhammad [PBSL] fut appelé Al-amîn, c'est à dire celui qui est sincère ou honnête et « il vous conduira dans toute la vérité...» (Jean, 16:13).
6. « Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu» (Jean, 16:13).
Le Saint Coran est la parole de Dieu. Il n'y a pas un seul mot du Prophète Muhammad [PBSL] ou de ses compagnons qui a été inclus. L'ange Gabriel le lui récita, le Prophète le mémorisa et les paroles furent notées par ses copistes. Ses propres paroles et enseignements furent enregistrés dans les Ahadith (pluriel de Hadith) ou traditions.
Comparez avec Deutéronome (18:18) : «...je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.»
Ceci correspond avec la sourate l'Etoile (versets 2-4) :
« Votre compagnon [Muhammad] ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur et il ne prononce rien sous l’effet de la passion; ce n 'est rien d’autre qu’une révélation inspirée.»
7. « et il vous annoncera les choses à venir.» (Jean, 16:13).
Toutes les prophéties du Prophète Muhammad [PBSL] se réalisent.
8. « II me glorifiera» (Jean, 16:14).
A vrai dire, le Saint Coran et le Prophète Muhammad [PBSL] ont plus de vénération pour Jésus [PBSL] que la Bible et les chrétiens eux-mêmes. Les exemples suivants le prouvent :
a.) Selon Deutéronome (13:5), croire en sa mort sur la croix discréditerait son statut de Prophète :
« Ce Prophète ou ce songeur sera puni de mort...», il est aussi caractérisé comme maudit (que Dieu nous en préserve), selon Deutéronome (21:22-23): «...car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu....»
b.) Matthieu (27:46): «... Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?.» Ces paroles, ne pourraient-elles pas venir de quelqu'un d'autre que Jésus? Même quelqu'un qui n'est pas Prophète serait ivre de joie de savoir que sa mort lui procurera le titre de martyr, même s'il agonise. N'était-ce pas une insulte envers Jésus de prétendre qu'il n'avait pas de foi en Dieu ?
c.) Nous musulmans ne pouvons croire que Jésus qualifia les Gentils de chiens et de pourceaux et qu'il s'adressa à sa mère en lui disant « Femme», conformément à ce qui est mentionné dans la sourate Marie (verset 32) : «Et la bonté envers ma mère [c'est à dire Marie]. Il [Dieu] ne m'a fait ni violent ni malheureux.»
Matthieu (7:6) : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux....» Jean (2:4) « Jésus lui [Marie] répondit: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? »